Jardin pédagogique à Amyot d’Inville

29/05/2019

La classe de Terminale commerce promotion 2018-2019, réalise en partenariat avec l’équipe du « potager fleuri », un jardin en permaculture au lycée Amyot d’Inville à Senlis. Ce projet prend forme dans le cadre des enseignements de prévention santé environnement (PSE), avec la collaboration de leur professeur Mme Leprovost, de la gestionnaire Mme Taiffumier, du directeur délégué aux formations techniques et professionnelles Mr Felice et de l’agent Mr Raffin.

L’équipe du potager fleuri
             
La classe de terminale commerce

  • Le choix de la localisation

Une étape importante est le choix de la localité du jardin. S’il avait été choisi de placer celui-ci derrière le bâtiment Voltaire et à droite du self, il a fallu tenir compte de quelques autres facteurs indispensables pour la réussite du projet : l’orientation en fonction du soleil, la hauteur des bâtiments qui pourraient ombrager et la possibilité d’une insertion dans un verger conservatoire. Une fois l’emplacement défini, à savoir, avec une orientation sud, et à une distance suffisante des bâtiments, le projet peut démarrer.

  • La préparation du terrain

S’il fut initialement pensé en forme de mandala, c’est finalement sous la forme d’un cercle que sera matérialisé notre jardin, la place le permettant. La première étape est la délimitation d’un cercle de 6m40 de diamètre avec des piquets, puis la tonte de la surface.

La délimitation de la zone, puis la tonte par les élèves

Dans l’idéal des cas, nous aurions du placer une bâche sur la surface délimitée trois mois avant la mise en place du jardin. Cette étape aurait permis d’éviter de retirer la strate herbacée du terrain. Comme nous ignorions l’existence de cette étape, alors nous avons employé le motoculteur. Le but de cette étape n’est en aucun cas de labourer (labour : 30 à 40 cm de profondeur), les nutriments se trouvant à la surface du terrain ne devant pas être enfouis, mais simplement de retourner la terre sur 5 ou 6 cm. C’est donc notre jardinier préféré, Mr Raffin, venu nous prêter main forte, qui s’exécute.

Le retrait de la strate herbacée au motoculteur

Les crocs complètent ce travail, ils permettent de casser les gros blocs de terre. Pour ce faire, les élèves doivent lever le croc à 180° du sol, puis le laisser tomber avec une légère impulsion, avant de la ramener le croc vers l’arrière. Un savoir-faire technique qui demande quelques essais avant de réussir.

L’utilisation du croc, outil d’aide au retrait de la strate herbacée

L’apprentissage de l’utilisation et des rôles de chacun des outils commence. Le décamètre permet de délimiter les allées dont l’extérieur se situe à respectivement 1m30 et 2m30 du centre. Les bêches servent à décaisser les allées, les pèles bleues à évacuer la terre sur les buttes. La grelinette permet l’aération du sol. Son utilisation est une découverte pour nos élèves. Ceux-ci doivent piquer à 45 degrés en arrière et ramener à 45 degrés vers eux.

L’utilisation de la grelinette, outil d’aération du sol

  • La réalisation des planches

Les élèves doivent maintenant réaliser des planches qui sont des zones de culture surélevées, et des allées de passage. En creusant les allées, l’excédent en terre servira à la formation de buttes : les fameuses planches. La terre qui constitue les planches, est surélevée pour conserver la chaleur dans le sol. Les allées constituent le réceptacle de l’écoulement de l’eau. L’avantage de travailler sur un cercle est que nous avons toutes les orientations à partir du dôme, et non pas dans ou contre le sens de la pente.

L’utilisation décamètre dans la délimitation des allées puis le décaissement de la terre

L’ensemble des planches et des allées, est ensuite recouvert avec des matières organiques en cours de décomposition, ce qui permet de nourrir le sol et de protéger de la déshydratation. Pour couvrir, nous avions à disposition des copeaux de bois, ils préviendront également la poussée des mauvaises herbes.

La couverture de la terre nue par de la matière en décomposition : des copeaux de bois

  • Le semis

Dernière étape, le semis. Il a été décidé de semer des courges coureuses, qui offrent l’avantage de nécessiter peu d’entretien l’été et qui limiteront les mauvaises herbes en couvrant généreusement la surface. Elles s’accommodent très bien d’autres espèces de fleurs, comme par exemple, les fleurs de tournesol.
Les graines de courges sont semées en pocket, c'est-à-dire plusieurs graines dans le même creux. 4 creux, au milieu des planches ont été placés. Quelques cm suffisent pour l’enfouissement des graines. Nous aurions pu réaliser l’arrosage directement, mais faute de temps, celui a été réalisé 4 jours plus tard. Il est indispensable de prêter attention à un arrosage régulier les premiers mois. Celui-ci doit être réalisé une fois par semaine. Par la suite, une fois toutes les deux semaines sera suffisant. Ce sont donc les élèves de la classe de troisième qui prendront le relais de ces arrosages réguliers.

Le semis des graines de courges



03/06/2019

Ce lundi, les élèves de la classe de troisième se sont prêtés au jardinage. Ils ont plantés des graines de tournesol. Le semis se fait également en pocket. Il s’agit de 4 graines par creux. Il existe 5 creux sur l’extérieur des planches. Ils doivent ensuite procéder à l’arrosage. Ils ont pris des seaux, les ont rempli d’eau, et ont projeté de l’eau sur les cultures, une activité bucolique et joyeuse.

14_06_2019

Fidèles au poste, la classe de 3ème PEP entretient le jardin avec beaucoup de bonne volonté. Ils réalisent un arrosage une fois par semaine et les efforts commencent à payer : Les premières graines se mettent à germer et laissent apparaitre ce que l’on pense être les plants de courges coureuses. Émerveillement et satisfaction sont au rendez-vous sous ce soleil chaleureux.

La classe de 3ème PEP, session 2018_2019
Plant supposé de courges coureuses

Publié avec l'autorisation de Madame Leprovost